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Yvon Deschamps (1935-       )

"Au fond je ne monologue pas…mais je dialogue avec le public"


Yvon Deschamps naît à Montréal, dans le quartier Saint-Henri, le 31 juillet 1935.  Son père, Avila Deschamps, est

dessinateur industriel et se spécialise dans le dessin des brevets d’invention.  Sa mère Anna Leduc, femme  au foyer,

passe beaucoup de temps à s’amuser avec ses enfants.  Il abandonne l’école en 1951, tout juste après avoir terminé sa

onzième année.

En 1953, Yvon ambitionne de devenir "bus-boy" dans une boîte de nuit.  Le hasard a voulu qu’il se retrouve dans une banque où il gagne 22$ par semaine.  Heureusement, sa mère a une marotte; lui faire apprendre le piano.  Il connaît la musique et c’est comme ça que, six mois plus tard, il devient messager à la discothèque de Radio-Canada avec une augmentation de 5$ par semaine.  Une question de chance tout simplement.  Il travaille avec un certain Gilles Latulippe.  Il déteste souverainement ce qu’il fait.  Un soir, il va au théâtre avec un copain et en sort ébloui.  C’est là qu’il découvre le monde du spectacle et qu’il rêve de devenir comédien.  Souhaitant nourrir cette passion grandissante, le lendemain matin, il téléphone à François Rozet et commence à suivre des cours d’art dramatique.  Il suit des cours d’expression corporelle avec Paul Buissonneau et, avec ça, des cours à l’atelier de théâtre de Georges Groulx.

En 1956, Yvon Deschamps se joint au Théâtre Universitaire Canadien et interprète  des oeuvres classiques dans différentes institutions.

Ses premiers pas sur scène, il les fait dans la pièce Andromaque, en 1957.  La même année, il joint la troupe La Roulotte.  Il y restera pendant trois saisons: deux comme comédiens, puis devient le bras droit de Paul Buissonneau.  Deux ans plus tard il décroche des rôles au petit écran.  Il quitte son poste de messager à Radio-Canada.  Il participe à sa première émission télévisée, The Desperate Search, à CBC, le réseau anglais de Radio-Canada.  Peu de temps après, la même année, il fait ses débuts au réseau français dans les séries CF-RCK et Courrier du Roy.  Il incarne les personnages de Flavio, Turlupino, Pierrot dans quelques épisodes de la série pour enfants Picolo, toujours à Radio-Canada.  À travers tout ça, il est batteur pour Claude Léveillé et Jacques Blanchet à l’occasion.  À vingt-cinq ans,  il ne se sent pas davantage, comédien, scripteur, batteur.  Il est tout ce qu’on lui demande; il est tout ce qu’il a voulu.  Pour lui, "le jour est l’image de la vie: on naît tous les matins et l’on meurt tous les soirs".

En 1961, il se marie avec la comédienne-chanteuse Mireille Lachance
Ils divorceront sept ans plus tard.

 

Il ouvre un restaurant, Le Fournil, sur la rue St-Paul dans le Vieux-Montréal en 1963. 

 

En 1964, il obtient son premier rôle au cinéma, dans Délivrez-nous du mal de Jean-Claude Lord.  Cette même année Son restaurant Le Fournil est ravagé par un incendie.  Persévérant, il rebâtit.  Il ouvre un autre restaurant, Le St-Amable en 1966.

Avec Paul Buissonneau, Jean-Louis Millette, Claude Léveillée et Louise Latraverse, il fonde le Théâtre de Quat’Sous en 1965.  Là, il fait beaucoup de choses.  Il lit des pièces, fait la régie, l’éclairage.  Il se choisit des rôles que, souvent, il doit abandonner quinze jours avant la première parce qu’il a trop d’ouvrages à faire pour prendre le temps de monter sur scène.
 

En 1966, il déménage Le Fournil à la Place Jacques-Cartier, avec une scène pour y présenter des spectacles.  L’une des habituées de la place est Clémence DesRochers.  Pour elle, l’endroit est rebaptisée La Boîte à Clémence et prend le virage, "boîte à chansons".  À cette même époque, Clémence DesRochers lui écrit un rôle pour ses revues, celui d’un ouvrier qui ne rêve que d’un "bon boss et d’une job steady".  Il reprendra ce personnage dans plusieurs de ses spectacles au fil des années.

Yvon Deschamps est un travailleur acharné.  En 1967, par exemple, il présente deux spectacles par soir à La Boîte à Clémence et se rend ensuite à Québec tourner la série d’Iberville. Il travaille à ce rythme pendant six semaines à raison de cinq jours par semaine.

C’est en 1968, qu’Yvon Deschamps propose à Louise Forestier et Robert Charlebois de monter une revue musicale.  Le résultat sera L’Osstidcho, un spectacle qui va révolutionner la chanson québécoise.  Événement marquant de la vie culturelle québécoise, «L’Osstidcho », est mis en scène par Paul Buissonneau.  Cette revue présentée au Théâtre de Quat’Sous met aussi en vedette Mouffe.  C’est dans le cadre de L’Osstidcho qu’il présente pour la première fois un de ses propres monologues.  Il devait faire un sketch avec Robert Charlebois et Louise Forestier.  À la dernière minute, ils n’ont pas le temps de répéter et Robert dit, "on ne fera pas le numéro, tu n'as qu'à le raconter sur scène à la place." Yvon Deschamps s'exécute et ça marche.  Depuis, il est monologuiste.  Il obtient un énorme succès avec ce monologue qui s’intitule "Les unions, qu’ossa donne?" qui devient un classique de l’humour.  

Il reprend le boulot au Quat’sous.  Il est responsable du dernier spectacle de l’année, ce qui l’amène à lire plusieurs pièces.  Les Belles-soeurs, de Michel Tremblay l’intéresse particulièrement mais comme la distribution commande quatorze comédiennes, Yvon Deschamps doit dire non au projet par manque de moyens.

En 1969, il lance un premier album d’humour, Les unions qu’ossa donne sur lequel il grave des monologues mémorables, dont "Pépère" et "Nigger Black".  Deux monologues qui lui ont attirés beaucoup d’ennuis.  

C’est suite à son expérience en restauration qu’il puise le matériel du monologue "les unions… ".  Il était patron d’une cinquantaine de personnes et, confesse-t-il "j’avais des gars prêts à faire n’importe quoi pour moi, comme mon petit employé du monologue…."

Il présente son premier spectacle solo au Théâtre Patriote où il présente son monologue "Le bonheur", un autre grand classique de son répertoire.

Cette année là, il monte ses propres spectacles.  Le premier "Moi, ma maman m’aime" avec Gilbert Chenier, Pauline Julien et Louise Forestier, et le second, "Attend ta délivrance" qu’il présente à La Comédie-Canadienne (Le Théâtre du Nouveau-monde). En 1969, il aura aussi fait ses débuts à la radio comme animateur à la station CJMS.  l’expérience n’aura duré que quelques mois.  Il met fin lui-même à l’expérience, lors de la contestation du Bill 63*.  Il fait une sortie sur les ondes pour marquer son désaccord avec la pensée de l’éditorialiste Paul Coucke et du poste CJMS.  

En 1970, il enregistre la chanson  "Aimons-nous".  Même si la chanson ne défonce pas les palmarès, elle demeure une pièce importante de l’histoire de la chanson québécoise.  La même année, on le voit dans le film "Deux femmes en or" où il tient un petit rôle, celui du réparateur de téléphone.  Toujours en 1970, Yvon Deschamps renouvelle l’expérience de la radio mais cette fois-ci à CKAC.  Il remplace Jacques Proulx pendant les vacances de ce dernier.  Il  animera son émission, de 6 à 9 heures; pour l’occasion, on a rebaptisé l’émission “Yvon Deschamps en vacances”.

Il se marie, en 1971, à une chanteuse de Toronto, Judi Richards, avec qui il fonde une famille.  Fervent nationaliste, son mariage à une canadienne anglaise lui inspire des monologues sur l’histoire du Canada.

En 1973, Yvon Deschamps fait un retour au théâtre, dans la pièce "L’ouvre-boîte", écrite par le français Victor Lanoux.  Ça fait dix ans qu’il n’a pas joué! Jean-Louis Roux, qui a vu la pièce à Paris, est revenu avec l’idée de la monter.  L’un des deux rôles, il le voit absolument interprété par Yvon Deschamps.  Son personnage lui ressemble tellement que la plupart des spectateurs sont persuadés que la pièce est de lui.  Et d’ailleurs, il s’y sent tellement à l’aise qu’il improvise parfois entre deux répliques sans que personne... sauf Jean-Louis Roux... s’en aperçoive.
 
Depuis deux ans au moins, Paris lui fait les beaux yeux... et d’intéressantes propositions. Mais il a toujours refusé parce qu'on lui demande trop de concessions: changer ses monologues, les “traduire” en bon français, être en première partie, etc.  En 1974, c’est lui qui prend les devants.  Il va louer une salle et amener sa gang à Paris.  Il n’aura pas à se soumettre aux volontés des promoteurs.  Puis au retour à Montréal, c’est une série de spectacle à la Place des Arts qui l’attend. 


 

En 1975, il participe, avec Gilles Vigneault et Louise Forestier, au spectacle "Happy Birthday", présenté sur le Mont-Royal dans le cadre de la Fête Nationale des québécois.  C’est dans le cadre de ce spectacle que la chanson "Gens du pays", de Gilles Vigneault, est créée et devient l’hymne des anniversaires au Québec.  Toujours en 1975, il fait une tournée au Québec avec son nouveau spectacle "L’histoire sainte".  Il tente une percé anglophone avec un spectacle en Californie; malheureusement l’expérience est un échec. 

 

Il remet ça l'année suivante avec un autre spectacle à grand déploiement, "1 fois 5 ", qu’il offre en compagnie de Gilles Vigneault, Jean-Pierre Ferland, Claude Léveillée et Robert Charlebois.  Présenté dans le cadre de la Fête Nationale des québécois, le spectacle tient l’affiche sur les Plaines d’Abraham à Québec 21 juin 1976 et sur le Mont-Royal à Montréal le 24 juin 1976.  L’album tiré de ce spectacle remporte même le Grand prix de l’Académie Charles-Cros en France.

 

En 1977, il tient le rôle principal dans le film "Le soleil se lève en retard" avec à ses côtés la comédienne Rita Lafontaine.  Le scénario est de Michel Tremblay et la réalisation d’André Brassard

Pour la première fois, l’un de ses spectacles, présenté à la Place des Arts en 1979, reçoit des critiques dévastatrices et est boudé par le public. 

 

Il anime avec brio la deuxième édition du gala de l’ADISQ.  L’expérience est si concluante qu’il animera aussi les galas subséquents. 

Au début de l’année 1980, Yvon Deschamps fait un pas important en lançant la Fondation Yvon Deschamps.  Cette fondation veut venir en aide aux personnes handicapés physiques et mentaux du Québec.  Ça fait des années qu’il ne pense qu’à ça.  "Il y a des inégalités dans notre société.  Il y a des privilégiés, des gens qui ont plus que d’autres. J’ai certains privilèges et je me dois de partager."

Malgré une pré-vente difficile, il renoue avec le succès en 1981 grâce à son spectacle "C’est tout seul qu’on est le plus nombreux".  Il annonce, en 1983, sa tournée d’adieu comme monologuiste avec la présentation de son spectacle "Un voyage dans le temps".  Heureusement, il se ravisera plus tard. 

Pour le Festival Juste pour rire, il anime cinq galas consécutifs dans les années 1980.

Il anime la série humoristique "Samedi de rire" (1985-1989), une émission composée de sketches où il joue aux côtés de Pauline Martin, Normand Chouinard, Michèle Deslauriers et Normand Brathwaite.  C’est dans le cadre de "Samedi de rire" qu’il crée un autre de ses célèbres personnages, celui de Ti-Blanc Lebrun, un homme de la campagne qui raconte des légendes modernes en jouant de l’harmonica et qui finit toujours par l’avaler. 

Fort du succès de "Samedi de rire", il écrit et joue dans une comédie quotidienne, "CTYVON" (1989-1990), qui raconte l’histoire d’employés d’une station de télévision fictive.  L’échec est retentissant et la série est retirée des ondes du jour au lendemain, sans préavis. 


 

Après huit ans d’absence sur scène, il décide de plonger une dernière fois et offre un tout nouveau spectacle, "U.S. qu’on s’en va ?", qu’il présente à 140 reprises en 1992 et 1993 et qui est diffusé à la télévision de Radio-Canada.

Alors qu’il anime le Festival Juste pour rire de 1994, on lui présente un hommage surprise pour lui remettre le Prix Victor pour l’ensemble de sa carrière.

En 1996, il fait l'acquisition du Manoir Rouville-Campbell, dans lequel il fait construire La Boîte à Yvon, une petite salle pouvant accueillir 300 personnes, où il présente d’anciens et de nouveaux monologues.

En 2004,  Yvon Deschamps et Judi Richards s’unissent sur scène pour un spectacle, "Judi et Yvon font une scène".  Unis depuis trente ans, c’est la première collaboration professionnelle entre les deux artistes. 


 

Dans le cadre du Festival Juste pour rire de 2007, on présente un gala spécial où on lui rend hommage. Il en profite pour annoncer qu’il prend sa retraite de la scène.

Chevalier de l’Ordre national du Québec (2001) et Grand Montréalais (2010), Yvon Deschamps a remporté plusieurs prix et distinctions dont le titre de Personnalité artistique de l’année La Presse (1994).  Son nom a également été ajouté au dictionnaire Larousse en 2005.  La chanson Aimons-nous est intronisé au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens en 2019.  Il Reçoit la médaille du prix Denise-Pelletier en 2020.

Au mois de mars 2022, dans une publication sur ses réseaux sociaux, Yvon Deschamps, âgé de 86 ans, annonce qu’il est temps pour lui de prendre sa retraite et ferme sa page Facebook.

Tenant à la fois du chanteur, du raconteur, du sociologue et de l'éveilleur de consciences, il laisse derrière lui une oeuvre importante qui lui confère une place à part dans l'histoire de l'industrie du spectacle québécois.

 

“Avant Yvon, il y avait les comiques dans les cabarets et les théâtre populaires, en stand-up, seuls ou en duo, ou récupérés en sketches.  Leurs matériel était constitué de blagues au premier degré et/ou de situations caricaturales généralement calquées sur celles de leurs mentors américains.  Yvon est le premier au Québec à avoir utilisé l’humour pour véhiculer un contenu avec un second degré à portée sociale, permettant, de ce fait, à l’humour de sortir du cabaret pour acquérir ses lettres de noblesse.  Il est aussi le premier à avoir présenté un contenu articulé autour d’un thème spécifique.  Les autres étaient des comiques, Yvon est le monologuiste.” Pierre Légaré, 21 mai 1997

Bill 63*La Loi pour promouvoir la langue française au Québec (également appelée loi 63 ou « bill 63 ») est une loi québécoise adoptée par le gouvernement Jean-Jacques Bertrand le 20 novembre 1969.  L’objectif de cette loi était de définir les droits des québécois en matière de langue d’enseignement, ainsi que de définir une politique linguistique permettant d'intégrer au bassin francophone tous les enfants issus de l’immigration. Dès sa présentation, la loi fut vivement critiquée dans l’opinion publique

 

Discographie partielle:
 

Down in the south / La fin du monde /Gamma / AA1034 / 1968
Les unions qu’ossa donne / Polydor / 542 503 / 1969

L’argent…ou le bonheur /Polydor / 542.508 / 1969

Le petit jésus / Polydor / 2424-017 / 1970
Yvon Deschamps 4 / Polydor / 2424.033 / 1971
La noce de la fille du boss / Polydor /  2065-018/ 1971
On va s’en sortir / Polydor / 2424062 / 1972
La sexualité / Polydor 2424 072 / 1972
La libération de la femme / Kebec Disc / KD-700 / 1974
Bill 22 / Kebec Disc / KD-701 / 1975

Yvon Deschamps "en anglais" / Les disques directions Records / DLP /10001
Yvon Deschamps Complet / Kébec disc KD-956 / 57 / 1978
Yvon Deschamps/ Éditiond YD / YD-984 / 1979
C’est tout seul qu’on est le plus nombreux / Bo-Mon/ BM562/563 / 1982
Yvon Deschamps / Bo-Mon / BM 564 / 1987

Sources:



1961 Radiomonde, 20 mai, P. 16, Nicole Charest
1969 Le Soleil, 22 février, P.37, M.R.C.
1969 Petit Journal 28 décembre, P. 60, C.C
1970 Télé-Radiomonde, 8 août, P.14
1971 Le Petit Journal, 25 novembre, P.3. 4, Colette Chabot
1972 La Tribune, 1 avril, P. 8
1974 Photo-Journal - tout par l'image, 12 mai P. 6, Nicole Bonin
1974 Télé-Radiomonde, 16 novembre  P.10
1978 Le Soleil, 9 décembre, E 3, Jacques Samson
1980 Le Quotidien du Saguenay - Lac-St-Jean, 8 mars, P.2. 3 Yvon Paré
2004 La Tribune, 8 mai, P.C
https://ggpaa.ca/award-recipients/2011/deschamps-yvon.aspx?lang=fr-CA
https://ville.montreal.qc.ca/ordre/yvon-deschamps

https://quatsous.com/a-propos/mission-et-historique

https://www.journaldemontreal.com/2022/03/04/yvon-deschamps-prend-sa-

retraite-1
Biographie 7 jours
bilan.usherbrooke.ca

Yvon Deschamps un aventurier fragile par Claude Paquette aux éditons Québec/Amérique 1997

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L'Osstidcho Down in the south
La fin du monde

Gamma AA-1034 19   1968

La fin du monde - Robert Charleboi
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Pièce tirée de la revue L'Osstidcho de 1968 avec Yvon Deschamps, Louise forestier, Mouffe et Robert Charlebois

Polydor 542 503    1969

Les unions qu'ossa donne - Yvon Deschamps
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Niger black - Yvon Deschamps
00:00 / 00:00

Polydor 2424-033    1971

Polydor  542.508    1969

L'argent - Yvon Deschamps
00:00 / 00:00
Le bonheur - Yvon Deschamps
00:00 / 00:00

Polydor 2424-017    1970

Cable TV - Yvon Deschamps
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Le foetus - Yvon Deschamps
00:00 / 00:00
Aimons-nous - Yvon Deschamps
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Polydor  2424.062    1972

Les Anglais/ Je suis moi - Yvon Deschamps
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Kébec disc KD-957    1978

Je l'aime ah oui je l'aime - Yvon Deschamps
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Polydor  POL 207

La noce de la fille du boss - Yvon Deschamps
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Polydor 2424 072    1972

Les fesses - Yvon Deschamps
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Kebec Disc   KD-700     1973

Quand Yvon Deschamps a écrit la chanson "Les fesses" une de ses recommandations,  à ses musiciens "Vos Voisins", était qu'elle devait être dans le style  de "Les Frères Jacques" groupe vocale français qui a roulé sa bosse pendant près de 40 ans.

1 an ou 2 ans plus tard, Guy Hoffman, un ami comédien à Yvon Deschamps, se rends en France et apporte avec lui l'album de Yvon Deschamps.  Pendant une soirée, bien arrosée, il fait joué le disque.  Parmi les amis assis à la table, il y a un membre  des "Frères Jacques".  Arrive le moment ou la chanson "Les Fesses" joue Le frère Jacques se lève et s'exclame" mais cette chanson est pour nous.

L'année suivante, la tournée des "Frères Jacques" s'intitule "Les Fesses" et un album du même titre suit par la suite.

On peut donc dire que la chanson "Les Fesses" a eu une carrière internationale.

'Bo-Mon BM 564    1987

Yvon Deschamps J'aine pas les tapettes.j
Yvon Deschamps b J'aine pas les tapettes
Le comique - Yvon Deschamps
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Bo-Mon BM 562/563     1982

c'est tout seul ....jpg
c'est tout seul qu'on est le plus....jpg
c'est tout seul qu'on est....jpg
Les filles - Yvon Deschamps
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Yvon Deschamps     YD 984

Kbec Disk kd 701      1975

Yvon Deschamps Bill 22 2.jpg
Yvon Deschamps Bill 22 .jpg
Le Bill 22 - Yvon Deschamps
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Yvon Deschamps en anglais
Yvon Deschamps en anglais
Fetus - Yvon Deschamps en anglais
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Direction DLP 10001  1977

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